« C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples. »

Car la question que Jésus adresse à ses disciples nous est posée à nous aussi : « Pour vous qui suis-je ? », « Et vous, que dites-vous ? ».

C’est la rentrée : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu… Il vient lui-même et va vous sauver. »

Comment ne pas se réjouir de tout ce que nous avons pu vivre à Sainte-Anne cette année, malgré les restrictions liées aux confinements ? Nos différents groupes paroissiaux n’ont pas manqué d’imagination pour maintenir des liens fraternels, pour prier et pour annoncer l’évangile. Rendons en grâces à Dieu.

Sœur Joséphine appartenait à la communauté des Fille de la Charité, qui fut fondée par Saint Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac, et qui compta parmi ses membres Sœur Rosalie Rendu ou Sainte Catherine Labouré.

L’appel du Christ à notre égard est donc de nous laisser aimer pour entrer dans un amour plus grand et pouvoir nous donner. « Laissez-vous aimer afin que je puisse vous permettre d’entrer dans l’amour du Père. »

En cette période de dévoilement, de libération du visage corseté depuis plus d’une année, sachons avant tout reconnaître dans le visage du pauvre celui de Jésus. Ce moment de liberté retrouvée et cette période de vacances qui approche doivent aussi être pour nous un moment d’attention aux plus démunis…

L’évangile de ce dimanche nous invite au potager. Jésus nous propose de contempler la croissance, en particulier, d’une petite graine de moutarde qui semble bien fragile et qui pourtant va germer, pousser et croitre de façon telle que les feuilles offriront de l’ombre à tous les oiseaux du ciel.

Selon la pédagogie divine, il est facile de comprendre que depuis les origines, Dieu promet la vie et le bonheur aux hommes, en les suppliant de les choisir vraiment. Il nous faut donc ne jamais oublier que nous sommes redevables de la volonté divine, qui s’exprime dans un cadeau, un don gratuit, prometteur.

La célébrations de la solennité de la sainte Trinité, c’est un mystère que les pères de l’Eglise appellent “la périchorèse. Ce terme périchorèse est l’habitation interne des personnes divines, chacun dans chacun, et tous dans chacun et chacun dans tous, et tous dans tous et tous sont un.