Comment agir?
Comment agir pour venir en aide au peuple Ukrainien ici à Paris ou en Ukraine? Privilégiez les dons financiers!
PRIER : RDV à la Cathédrale Volodymyr le Grand rue des Saint Pères chaque soir à 19h30
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Avant de formuler mes vœux pour la nouvelle année, je voudrais vous inviter à regarder quelques instants le passé. Nous avons une mémoire, et nous l’oublions souvent ! Nous avons une mémoire personnelle, mais aussi collective. L’Eglise est porteuse de cette mémoire.
Vœux de Noël de Mgr Georges Pontier, archevêque émérite de Marseille et administrateur apostolique du diocèse de Paris.
Le bien ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien. Nous avons entendu beaucoup de bruit ces dernières semaines, et ce n’est pas du bien qui en est sorti. Certes, Dieu sait tourner en bien le mal fait par les hommes (Gn 50,20), c’est même ce qu’il ne cesse de faire, mais ceci ne nous permet pas de justifier le mal.
« Soyez toujours dans la joie du Seigneur » : voilà quelle est la tonalité du 3e dimanche de l’Avent, dit de Gaudete. Nous approchons en effet de l’Événement avec un grand E, source de notre joie.
« Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris. Que le Nom du Seigneur soit béni ! » Cette phrase de Job m’habite, au moment où je reçois cette acceptation de la remise de ma charge de la part du Saint Père.
Avec l’Avent, ce que les Chrétiens attendent, ce n’est pas la 6ème ou la 10eme vague de Covid19, ce qu’ils attendent avant tout, c’est l’expression d’une vague portée par notre espérance, une vague de l’amour, un tsunami de miséricorde et d’une attention portée vers les plus pauvres, les isolés, les malades, les migrants.
C’est le dernier dimanche de l’année. Il s’agit toujours de la célébration de la solennité du Christ Roi. Les lectures sont eschatologiques, c’est-à-dire qu’elles parlent de la fin des temps, lorsque Jésus reviendra en tant que Juge éternel des morts et des vivants. Plutôt que d’y voir la fin, nous devrions la considérer comme le début du règne glorieux de Dieu parmi nous.
Il faut bien l’avouer, les mots, le langage nous déroutent. L’évangile de ce dimanche, en effet, est écrit dans un langage déroutant. Pour autant la fin du monde dont parle Jésus n’est pas une catastrophe, si peu une catastrophe qu’au milieu de ces visions apocalyptiques…
« Inversement, Jésus discerne au milieu de la foule une pauvre veuve, en train de mettre deux piécettes dans le tronc : « elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre ». C’est-à-dire, finalement, tout ce qu’elle est. Elle n’oublie pas l’essentiel. »