Feuille d’informations – du 21 au 27 avril 2024
« Laissons-nous guider par notre BON PASTEUR »
Chers frères et sœurs,
L’évangile du jour nous donne à contempler « le bon pasteur, le vrai berger ». Le Christ bon berger a fait l’objet de très belles icônes. J’en ai une placée une en évidence dans mon salon. Je passe devant à longueur de journées ! Jésus est le bon pasteur, nous sommes ses brebis. Cette image du pasteur et des brebis nécessite de nous replacer dans le contexte de l’époque : Annoncer qu’Il est le bon pasteur revient à annoncer qu’il est le Messie devant les dirigeants et dignitaires de l’époque. Sa prise de risque est grande, le rejet par bon nombre de pasteurs du peuple inévitable. Le peuple d’Israël est son troupeau, nous sommes aujourd’hui son troupeau. Dans la société rurale de l’époque, le troupeau était, après les enfants, le principal marqueur de richesse. Nous sommes donc la grande richesse du Seigneur ! Quelle déclaration d’amour ! Ce bon berger veille sur les fragiles brebis que nous sommes. A l’opposé du mercenaire qui ne prends pas de risques et offre ses services pour un intérêt de court terme, Jésus donne librement sa vie et reste fidèle protecteur dans l’adversité. Il est ce bon berger qui défend son troupeau contre les attaques du prédateur, du malin. Il nous connaît et nous le connaissons comme le Père le connaît et Lui connaît le Père. Comme le Père l’a accompagné dans les joies et les épreuves, Il nous accompagne au quotidien dans la joie, comme dans les difficultés, dans la santé comme dans la maladie. Comme ce Père l’a guidé dans les ravins de la mort pour Le ressusciter, Jésus nous guide pour nous faire ressusciter. Tout nous est donné, à nous d’accepter de recevoir ! A nous d’écouter la voix de notre bon pasteur et de nous laisser guider librement et volontairement.
Pour nous guider, Jésus a institué l’Eglise et les sacrements.
Pierre qui guide l’Eglise nous l’affirme, c’est par le nom de Jésus le Nazaréen que l’infirme est guéri, que nous sommes sauvés : « En nul autre que lui, il n’y a de salut ». Il est la pierre méprisée qui est devenu la pierre d’angle sur laquelle est bâtie l’Eglise.
Nous sommes depuis Pâques dans les cinquante jours du temps pascal en chemin vers la Pentecôte. Vous aurez remarqué qu’à part les Psaumes, les textes de l’Ancien Testament ont fait place aux Actes des Apôtres, à l’accueil de cette nouveauté, de cette nouvelle Eglise. Les baptêmes ont repris depuis la Vigile pascale. Le rite d’aspersion qui est présent à chaque messe en cette période nous rappelle le baptême, ce baptême qui nous uni au Christ, nous fait membre de l’Eglise. Jean nous rappelle comme nous sommes aimés, nous sommes maintenant « enfants de Dieu » destinés à lui être semblables.
Alors laissons-nous guider par notre bon pasteur et son Eglise en redécouvrant, comme notre archevêque nous y invite, les sacrements que nous avons reçu ou ceux que nous pourrions recevoir : baptême, confirmation, eucharistie, pardon, onction des malades, sacrements de l’ordre !
Xavier Lefèvre
Diacre Permanent